Dans un contexte où la maîtrise des coûts logistiques et la réduction de l’impact environnemental sont devenues des priorités, de nombreuses entreprises se rendent compte qu’elles utilisent davantage de matériaux d’emballage que nécessaire. Ce phénomène, appelé sur-emballage, peut alourdir les coûts d’expédition, réduire la productivité et ternir l’image d’une marque auprès de ses clients et partenaires. Mais comment identifier les signes d’un emballage excessif dans votre chaîne logistique ? Voici les points clés pour détecter, analyser et corriger le sur-emballage inutile.
Observez les volumes vides dans vos colis
Le premier indicateur à surveiller est le taux de vide à l’intérieur des colis. Si vos cartons sont souvent remplis de calages (papier kraft, coussins d’air, chips de polystyrène, etc.) pour compenser un vide important autour du produit, c’est qu’ils sont surdimensionnés. Non seulement cela représente un gaspillage de matières, mais cela augmente les volumes transportés, donc les frais de transport.
À surveiller :
- Des cartons systématiquement plus grands que les produits expédiés
- Une consommation excessive de matériaux de calage
- Des retours clients liés à des colis jugés “vides” ou peu écologiques
Examinez la diversité et la complexité des emballages utilisés
L’utilisation de multiples couches d’emballages ou d’un nombre élevé de références de colis peut également refléter un manque de rationalisation. Par exemple : un produit emballé dans une boîte, puis dans une sur-boîte, elle-même placée dans un carton de transport avec des protections supplémentaires.
Ce que cela engendre :
- Une gestion de stock complexe
- Des temps de préparation allongés
- Des coûts d’achat plus élevés
Réduire le nombre de formats et limiter les emballages à ceux réellement nécessaires permet de gagner en efficacité.
Comparez le poids des colis avec le poids des produits
Un autre moyen simple de détecter un sur-emballage est d’analyser le ratio poids emballage / poids produit. Lorsque l’emballage pèse presque autant que le contenu, cela peut signaler un excès de protection ou un choix de matériaux inadaptés.
Bon réflexe : établir une grille de comparaison produit/emballage afin de repérer les anomalies et les emballages à optimiser.
Analysez vos taux de retour liés à la casse ou à l’emballage
Attention à ne pas tomber dans l’excès inverse : supprimer trop de protection au point d’augmenter les retours pour casse. L’enjeu est donc de trouver un équilibre entre protection suffisante et optimisation du volume. Un bon indicateur : si vos taux de retour pour cause d’emballage endommagé restent faibles malgré une réduction des matériaux, c’est que vous avez trouvé le bon dosage.
Sollicitez vos équipes et vos clients
Les retours d’expérience internes (préparateurs de commande, service qualité) et externes (clients, transporteurs) peuvent vous fournir des indications précieuses sur les excès d’emballage. Certaines remarques comme « le carton est trop grand », « trop de plastique » ou encore « emballage difficile à ouvrir » sont des signaux à prendre en compte dans votre analyse.
Utilisez un audit ou une simulation logistique
Il peut être judicieux de faire appel à un spécialiste pour réaliser un audit de vos pratiques. Grâce à des outils de modélisation et de tests de résistance, vous pouvez obtenir une vision claire des zones à optimiser. L’objectif : réduire le sur-emballage sans compromettre la sécurité de vos produits.
Conclusion : vers un emballage plus intelligent
Détecter le sur-emballage, c’est avant tout adopter une démarche d’amélioration continue. En observant les volumes inutilisés, en comparant les poids, en simplifiant les process et en sollicitant votre écosystème, vous identifiez rapidement les points de friction.
Chez Soluplast, nous accompagnons les industriels, logisticiens et e-commerçants dans la recherche du meilleur équilibre entre protection, performance logistique et sobriété d’emballage.