L’emballage plastique est au cœur de nombreuses industries, de l’agroalimentaire à la logistique. Mais sous la pression des préoccupations environnementales et des politiques publiques, il est en pleine mutation. La législation sur l’usage, la production et la fin de vie des emballages plastiques évolue rapidement à l’échelle française, européenne et mondiale. D’ici 2030, de nombreuses obligations vont profondément transformer le secteur. Pour les entreprises, anticiper ces changements n’est plus une option mais une nécessité stratégique.
Un cadre réglementaire en pleine évolution
En France : une feuille de route ambitieuse
Depuis la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) de 2020, la France s’est engagée sur un objectif clair : sortir du plastique à usage unique d’ici 2040. Ce texte a déjà introduit de nombreuses restrictions (interdiction des pailles, touillettes, emballages en polystyrène expansé, etc.) et prévoit des évolutions progressives. À l’horizon 2030, la réutilisation, le recyclage et l’éco-conception deviendront incontournables.
L’État fixe aussi des objectifs :
- Une réduction de 20% des emballages plastiques à usage unique (objectif 2025, prolongé et renforcé vers 2030),
- L’intégration obligatoire de matières recyclées dans certains types d’emballages,
- Une meilleure traçabilité de l’impact environnemental des produits.
Les metteurs sur le marché doivent désormais déclarer leurs quantités, financer leur collecte et se conformer aux exigences des filières REP (Responsabilité Élargie du Producteur).
En Europe : un tournant avec le règlement PPWR
Le Règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR), finalisé en 2024 et en cours de mise en œuvre, impose une transformation en profondeur :
- Objectifs contraignants de réemploi et de recyclage par typologie d’emballage,
- Élimination progressive des emballages plastiques inutiles, notamment ceux difficiles à recycler,
- Mise en place d’un « passeport numérique de l’emballage » pour en assurer la traçabilité (composition, usage, recyclabilité).
L’échéance de 2030 correspond à une série de jalons réglementaires cruciaux : les produits non conformes ne pourront plus circuler librement sur le marché européen. Les industriels doivent donc anticiper dès maintenant leurs investissements en innovation packaging.
À l’international : un futur traité mondial sur la pollution plastique
Depuis 2022, les Nations Unies négocient un traité mondial juridiquement contraignant contre la pollution plastique. Le texte devrait être finalisé pour adoption en 2025 ou 2026 et imposera des engagements aux pays signataires, avec un impact indirect sur les chaînes d’approvisionnement :
- Réduction de la production de plastique vierge,
- Promotion du recyclage et de la circularité,
- Contrôle renforcé des déchets plastiques exportés.
Même si les modalités diffèrent selon les zones, les multinationales devront harmoniser leurs pratiques pour répondre à des standards de durabilité globaux.
4 leviers concrets pour anticiper
1. Adopter une veille réglementaire structurée
La complexité des normes impose une veille juridique active, en particulier pour les fabricants et les transformateurs de films. S’entourer d’experts ou de partenaires spécialisés permet de mieux anticiper les changements à venir.
2. Repenser l’emballage dès sa conception
L’éco-conception devient un impératif économique autant qu’écologique. En optant pour des films monomatériaux, recyclables, biosourcés ou compostables, les industriels assurent la conformité future de leurs produits tout en améliorant leur image
3. Sécuriser l’approvisionnement en matières recyclées
La demande en plastique recyclé explose, notamment pour le PET, le PE et le PP recyclés. Les acteurs qui anticipent cette pénurie relative en nouant des partenariats en amont seront les mieux positionnés pour répondre aux quotas.
4. Sensibiliser les équipes et les clients
Transition réglementaire rime aussi avec transformation des habitudes internes. Il est indispensable de former les équipes, de communiquer clairement avec les clients sur les nouveaux formats d’emballages, et d’intégrer la durabilité dans les argumentaires commerciaux.
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